Les situations stressantes en classe peuvent être causées par divers facteurs, qu’il s’agisse de problèmes personnels, de relations avec les camarades de classe, du besoin spécifique de chaque élève, de ses motivations, du temps libre dont il dispose, etc. Tous ces facteurs et bien d’autres sont les principales causes de stress et d’anxiété que peuvent subir les étudiants.
COMMENT LE DÉFINIR ?
Le stress est une réaction du corps qui survient dans des situations dangereuses ou qui demande un niveau d’action très élevé pour la personne qui en souffre. Certains de ses symptômes seraient la diarrhée, les maux de tête, la fatigue… Lié au stress, mais sans être le même est l’anxiété, qui provoque entre autres symptômes nervosité, panique, respiration rapide et rythme cardiaque. Les deux sont des éléments critiques qui empêchent le développement correct de l’étudiant lorsqu’il s’agit de se concentrer sur des tâches importantes telles que les examens et, à leur tour, influencent le résultat de ceux-ci.
Nous devons garder à l’esprit que les deux altérations ne se manifestent pas toujours avec les mêmes symptômes, car parfois le stress qu’un étudiant peut subir devant un examen peut être clairement vu, mais à d’autres occasions il peut être camouflé avec une simple douleur au ventre , une plus grande difficulté d’apprentissage, une attitude plus distraite, voire agressive.
C’est pourquoi nous devons prêter attention, en particulier lors des dates d’examen importantes, au comportement de nos étudiants afin de détecter les deux aspects à temps et de les traiter correctement. Comme le note le neurologue et ancien enseignant Ken Schuster, l’anxiété « a tendance à fermer le cerveau », ce qui rend l’école difficile pour les enfants anxieux.Il est important dans un premier temps de détecter quelles situations sont à l’origine de ces types de symptômes afin de les traiter de manière à ce que les étudiants apprennent à gérer le stress et l’anxiété dont ils souffrent, en leur fournissant les outils nécessaires tels que la gestion émotionnelle. stratégies et développement social.
PROBLÈMES QUE NOUS POUVONS TROUVER EN CLASSE
Lorsque nous voyons un étudiant agité dans son siège et qu’il ne fait pas attention, nous avons tendance à penser au TDAH, mais l’anxiété pourrait également en être la cause. Cela pourrait entraîner des difficultés en ignorant les pensées inquiétantes qui envahissent leur cerveau et en se concentrant sur la leçon, c’est pourquoi plusieurs fois, le manque d’attention en classe ou les mauvaises performances de l’élève doivent être analysés en profondeur.
Ne pas vouloir aller à l’école est également un autre déclencheur de stress et d’anxiété que le simple fait d’aller en classe peut vous causer. Les taux d’enfants refusant l’école ont tendance à être plus élevés après les vacances ou les jours de maladie, car les enfants ont plus de difficultés à revenir après quelques jours d’absence.
Lorsqu’un enfant commence à douter de ses capacités dans une matière, l’anxiété peut devenir un facteur qui entrave l’apprentissage ou la capacité de montrer ce qu’il sait. Parfois, cela peut être interprété à tort comme un trouble d’apprentissage alors qu’en réalité, il s’agit d’anxiété. Cependant, l’anxiété peut aussi aller de pair avec des troubles des apprentissages. Lorsque certains élèves commencent à remarquer que quelque chose est plus difficile pour eux que pour d’autres enfants et qu’ils prennent du retard, il est compréhensible qu’ils se sentent anxieux. La période qui précède le diagnostic d’un trouble d’apprentissage peut être particulièrement stressante pour les enfants.
RECOMMANDATIONS ET TECHNIQUES
Un point fondamental pour améliorer l’anxiété et le stress des étudiants est de créer un climat de sécurité et de tranquillité au sein de la classe, travaillant ainsi les relations entre les étudiants eux-mêmes, favorisant le soutien et le respect mutuels.
Les techniques de relaxation sont également très nécessaires pour montrer aux élèves comment apprendre à retrouver sérénité et calme après une situation stressante ou anxieuse.
Un autre aspect qui influence l’apparition de ce type de situation est le manque d’organisation et de gestion du temps. Une grande partie du corps étudiant a tendance à tout laisser à la dernière minute, ou ne sait tout simplement pas comment s’organiser. Il est important de proposer des techniques d’organisation pour apprendre à répartir et hiérarchiser les tâches.
Chaque fois qu’il y a un besoin spécial avec un élève, il est recommandé de coordonner à la fois avec la famille et l’équipe d’orientation. Ceci est particulièrement important dans ces cas, car la phobie scolaire se développe très rapidement. Une fois que des situations d’évasion ou d’évitement commencent à se produire à partir de l’école, le rétablissement a tendance à être plus complexe.
Il faut souligner que ces techniques peuvent être utilisées de manière générale pour l’ensemble du groupe classe, mais il est important de consacrer un moment à chaque élève individuellement, afin qu’il se sente en sécurité et libre d’exprimer ce qu’il ressent et ce qui l’angoisse. Le Dr Schuster note que lorsque les enfants se sentent anxieux dans des situations sociales, il leur est parfois plus facile de montrer ce qu’ils savent lorsque les enseignants leur demandent de faire des choses individuellement, loin du groupe.
RIRE, LE MEILLEUR ALLIÉ !
Le rire est un excellent antidote à l’anxiété. De plus, il a été démontré que, même sans être bien, vous faites semblant d’être bien, votre corps génère une prédisposition à se sentir mieux. Vous souvenez-vous d’un moment où vous pleuriez, mais souriez en même temps ? Comment vous êtes-vous senti immédiatement ?
Eh bien, il existe une routine très efficace qui ne nécessite qu’un crayon. Étant dans une salle de classe, vous n’aurez sûrement aucun problème à en obtenir une.
La routine consiste à tenir le crayon avec les dents horizontalement, comme si vous souriiez. Essayez de maintenir le crayon dans cette position pendant au moins 15 secondes. Ce que vous obtenez, c’est que votre cerveau crée la dopamine qui nous fait nous sentir mieux, en plus de détendre les muscles et d’améliorer la respiration.